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  • chantons notre mort

    chantons notre mort

    This song, originally released as a piano solo under antinode titled Song for the Dying, emerged during a period of reflection on the people I’ve lost in my life—though, thankfully, not many. I had the privilege of witnessing one of those people pass in peace, a bittersweet experience. There was relief, knowing the suffering had ended, but also devastation at the same time.

    After sharing my thoughts on Instagram, I was contacted by Isacc through DM, where he had recorded his voice over the piece. The result was breathtaking. We decided to collaborate properly, and this is the outcome.

    chantons notre mort

    J’ai entamé cette longue balade
    En ignorant les sacrifices
    Que demande une vie de bravoure
    Une vie sans fausses notes sans artifices
    J’ai fait abstraction de leurs gloires
    Et j’ai voulu les faire miennes
    Noyé chagrin et désespoir
    En écoutant quelques Gnossiennes

    Et j’ai menti parfois c’est vrai
    Le coeur léger je l’avoue
    Si vous saviez comme je m’isole
    Enfermé dans une prison douce
    Enfermé, je le savais
    J’avais juste à ouvrir la porte
    Etais-je trop faible
    Étais-je trop lâche
    Ou bien n’étais-je plus qu’un homme

    Ou bien n’étais-je plus vraiment moi
    Plus cet enfant que vous aimiez
    Les pères pleurent-ils la mort des rois
    Des larmes, du sang sur les poignets
    Mes mères vivront-elles mes exploits
    Aurais-je la force de m’en vanter

    J’me sens si faible auprès de toi
    J’me sens si mal accompagné
    Egaré seul en désarroi
    Est-ce la faiblesse du condamné
    Ne suis-je qu’un homme
    Ne suis-je qu’une âme
    Ne suis-je qu’un coeur trop atrophié
    Pour explorer la vie
    Sur mon navire affronter les tempêtes

    Mourir, la tête haute, le regard fier 
    Oui nous le voulons tous un peu
    Mais nous sommes hommes, et nos vies ternes
    Alors retournons à nos vices
    Et contemplons enfin le ciel
    Et les étoiles, l’oeil humide
    Achevons cette longue balade
    Et mourrons